Pourvu que ?a soit Stan qui réponde, pourvu que ?a soit Stan qui réponde, pourvu que ?a soit Stan qui réponde, pourvu que ?a soit Stan qui réponde, pourvu que ?a soit Stan qui réponde, pourvu que ?a soit Stan qui réponde, pourvu que ?a soit Stan qui réponde, pourvu que ?a soit Stan qui réponde...

Stanny avec sa très élégante robe de chambre rouge ornée d'oiseaux romantiques ou bien vêtu d'une des chemises à carreaux de Big Bill, qui venait de se réveiller après une nuit de retraité avec son petit ami. Une nuit forcément calme et chiante à n'avoir donc pas d? beaucoup le fatiguer.

Mais quand même, il en mettait du temps... Bill et Stan ne s'étaient pourtant pas absentés ce week-end, leur cher ami Richie aurait été au courant puisque Stan Uris (en bon vieux de 80 ans qui se respecte) prévoyait toujours leurs sorties avec un certain train d'avance. Heureusement que l'esprit plus aventureux de Bill Denbrough venait ajouter un peu d'action dans tout ?a, sinon Richie en serait encore à plaindre son meilleur ami !

– Stanley Uris, j'écoute.

Bingo !

Avec un peu de chance, il avait même réveillé ou bien dérangé ce cher Stan durant son devoir conjugal... Voilà pourquoi l'ornithologue du groupe avait mis un petit peu de temps à répondre.

– Stan, devine où je suis !

? l'autre bout du fil, Trashmouth avait l'honneur d'entendre un magnifique soupir dont lui seul pouvait se vanter de provoquer chez Stan the man ! Stan d'avance agacé, fatalement désabusé, de son interlocuteur et sa question forcément stupide (Selon le jugement si injuste de Stan, bien s?r).

– Tu m'as déjà fait le coup, Richie. Tu vas me dire "Dans ton cul", rire bêtement puis raccrocher.

Voilà, une fois de plus, Stan incapable de comprendre une bonne blague et l'humour à la Tozier. Il ne savait vraiment pas ce qu'il manquait, enfin, l'humoriste émérite avait cette fois autre chose en tête que tenter de captiver un de ses futurs grands fans qui s'ignorait encore...

– Pas cette fois, c'est très très sérieux j'te jure !

– En plus maintenant tu appelles si t?t pour faire cette blague, Richie, sérieusement...

Ouais, il l'avait s?rement dérangé alors que ce cher Stan était sur le point de pratiquer le co?t avec sa chère et tendre moitié, cela expliquerait très bien sa mauvaise humeur actuelle passablement irritable à la limite de l'inflammable. Tant pis, certaines choses passaient même avant quelques besoin s naturels. En particulier quand cela concernait la vie très intime et donc trépidante de Richie Tozier. Précisément le genre d'informations à faire les gros titres des journaux à scandales s'il était déjà un humoriste connu et donc pisté par les paparazzis. En attendant, son meilleur public serait et restait Stan the man !

– Je suis à Baltimore.

– … ? Baltimore ?

– Ouais, dans le Maryland.

– Merci, je sais où se trouve Baltimore, mais qu'est-ce que tu fais là-bas ?

– …

Alors, par où commencer ? Il lui racontait d'abord la fameuse rencontre à avoir provoqué ce coup de téléphone aux aurores ou bien son périple jusqu'à cette lointaine destination pour les petits campagnards qu'ils étaient.

– Richie ?

Après de brèves réflexions aussi rapides que quand il passait au lit avec la mère d'Eddie, Richie estimait que ménager le suspense ne serait pas du luxe. Surtout si c'était pour encore plus agacer son ami Stan si peu patient avec lui. Beaucoup plus inquiet pour son cas/cul que l'était son propre père d'ailleurs.

– Comme diraient les vieux de ton espèce, c'est une longue histoire avec plein de détails inappropriés et très explicites.

– Laisse-moi deviner, tu t'es encore mis dans des ennuis ?

– Oh non c'est pas dans des ennuis que je me suis mis, crois-moi !

– Quoi ?!

– Si tu veux tout savoir sans trop de détails à affoler tes grands principes, j'ai rencontré un gars dans un bar un peu louche et j'ai passé la nuit avec lui.

– …

– Au début il me faisait penser à Eddie c'était vraiment tordant... Bandant même ! T'imagines, Eddie dans un bar de gangsters, complètement bourré à raconter des blagues de cul !

– … Richie.

– Il m'a tout de suite plu ce gars. Je veux dire, pas seulement parce qu'il ressemble à Eddie. Enfin au début peut-être un peu mais ensuite on a bien discuté tous les deux.

Ils avaient parlé un long moment dans ce bar, un peu sur le chemin en voiture jusqu'à chez ce même gars, et après... Mais ces détails, ces moments, le jeune homme préférait les garder pour lui. Rien que pour lui, puisqu'il les considérait déjà comme très précieux. Plus qu'avec ses quelques amants de passage.

– ?a faisait longtemps que je ne m'étais pas autant marré... D'ailleurs je crois que j'ai vraiment dragué sérieusement pour la première fois de ma vie ! Tu te serais bien foutu de moi tiens, tellement je galérais par moment. Et la petite voix dans ma tête qui m'a permis de pas déconner pour ma première fois en drague, ma conscience quoi, avait la même voix que toi. Tu sais à monter dans les aigus quand tu t'énerves...

– Richie !

– Oui Stan, ma fidèle conscience qui sait toujours aussi bien me sauver la mise malgré son grand ?ge avancé...

– Ce gars, tu connais son nom au moins ?

– Ah oui, il s'appelle Ziggy. Tu vas rire je l'ai su qu'à la fin quand il m'a... Enfin voilà quoi, sans qu'il ai t eu besoin de me le dire ! Je l'ai deviné comme les lettres sont tatouées sur ses doigts.

– … C'est un vrai nom ?a ?

– Ziggy c'est très cool comme nom, ?a sonne bien...

Ziggy... Il avait envie de le murmurer à l'oreille du concerné pour le réveiller, pendant encore longtemps tant il se sentait déjà très bien avec lui. Comme quand on ressort une bonne blague qui ne prenait pas une ride, sans avoir besoin d'être aussi longue que sa bite pour faire son effet !

En attendant, ce futur humoriste émérite pouvait seulement avoir le loisir d'entendre un nouveau soupir de la part de son cher ami Stanley Uris prenant décidément son r?le de conscience très au sérieux. C'était aussi dr?le que rassurant ! Ses parents n'avaient pas sourcillé lorsque leur enfant annon?ait partir pour le Maryland faire un tour, alors qu'un de ses plus fidèles amis d'enfance s'apprêtait à lui faire la le?on en bonne et due forme. Ensuite, Stan irait tout raconter à Billy boy, soulignant une fois de plus combien Richie était inconscient, et son meilleur ami Bill chercherait à le joindre pour joyeusement savoir tous les détails... Richie adorait vraiment ses parents de substitution valant largement ses parents naturels, pour ne pas penser trop fort qu'ils étaient définitivement mieux que ses géniteurs !

– Tu te rends compte que tu es allé chez un parfait inconnu dont tu ignorais le nom et qui aurait pu te tuer ?

Richie souriait et préférait chantonner encore. Se dire que Stan ressemblait vraiment à Eddie parfois, en évoquant ces fameux trafics d'organes et tous ces kidnappings qui ne donneraient pas suite puisque pour l'image publique il ne fallait pas se donner la peine de retrouver un homosexuel forcément déviant et dangereux... Se confirmer que Stan sa voix de la sagesse ?a sonnait vraiment bien aussi.