Bonsoir mes amours ! Voilà une nouvelle fanfiction de 26 chapitres déjà entièrement écrite ! C'est la plus longue que j'ai réalisée jusqu'à présent et je l'apprécie beaucoup, alors j'espère que ce sera également votre cas. Comme à mon habitude, je vous posterai les chapitres un à un quand j'en aurai l'occasion (en moyenne tous les 5 jours). Les premiers chapitres ne sont pas très longs, mais ils gagnent en amplitude avec le temps.

Comme vous le savez déjà, chaque histoire est l'occasion pour moi de me lancer un nouveau défi. Dans cette fanfic, je voulais que Cheryl se comporte comme dans la série. Cela s'est révélé plus dur que prévu car elle a vraiment un comportement très instinctif et imprévisible. Elle fait également des choses qui sortent un peu de nulle part, donc j'avais l'impression d'écrire des trucs improbables, mais cela lui ressemble donc bon ! J'avais aussi envie de donner une back-story à Toni et de la mettre en avant.


Situation : AU qui a lieu à Riverdale, elles sont en ge d'aller au lycée. Je ne veux pas trop en dire car tout est normalement expliqué dans l'histoire. Mais n'hésitez pas à me poser des questions au besoin ou à simplement me donner votre avis :)

Disclaimer : mention de maltraitance (désolée...) dans la suite de l'histoire, je vous préviendrai au moment venu.

PS : désolée pour ce premier chapitre court ! Pardon aussi pour les fautes, enjoy ! :)


Une rentrée de plus. Ce n'était rien, vraiment. Juste un nouveau lycée, dans une nouvelle ville, avec tout un tas de nouveaux élèves que Toni ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam.

La jeune fille aux cheveux roses tentait de se rassurer comme elle pouvait en dédramatisant la situation, mais ses efforts semblaient vains. En même temps, il y avait de quoi s'inquiéter, car c'était la première fois que son oncle, Michael, allait être le chef de l'établissement dans lequel elle serait scolarisée.

Elle soupira et laissa retomber sa tête dans ses mains, les coudes posés sur la nappe en plastique qui couvrait la table de la cuisine. Leur mobil-home n'avait pas le charme de la petite maison qu'ils habitaient tous les deux à Mystic, avant de déménager à Riverdale une semaine auparavant. Toni avait du mal à s'habituer à l'espace exigu dans lequel elle devait apprendre à évoluer avec son oncle.

-Tu es prête, Phonie ? Lui demanda Michael alors qu'il s'approchait d'elle.

Elle releva le visage vers lui et lui sourit avec douceur quand elle vit l'air aimable et tendre qui dansait sur ses traits. Toni se sentait chanceuse chaque jour d'avoir son oncle auprès d'elle. Depuis que ses parents étaient morts, ils avaient toujours vécu ensemble et ne s'étaient jamais séparés. Et, honnêtement, elle ne savait pas ce qu'elle serait devenue s'il n'avait pas été là pour elle.

-Oui … mais si on pouvait éviter ce surnom au lycée, je t'en serais reconnaissante. Avoua-t-elle, le ton rieur.

Michael secoua la tête et grommela à voix basse qu'elle grandissait trop vite pour lui et qu'un rien l'embarrassait.

Elle rit sans bruit en attrapant son sac et elle suivit son oncle à l'extérieur du mobil-home et en direction de sa voiture. Elle s'installa sur le siège passager et boucla sa ceinture, le souffle court. Michael remarqua que sa nièce se tenait toute raide et il tenta de détendre un peu l'atmosphère.

-Tu es nerveuse ? Demanda-t-il.

Il savait que Toni avait souvent besoin de parler. Quand elle était petite, il l'avait emmenée chez un psychologue pour qu'elle puisse se confier à un professionnel à propos du traumatisme que représentait la mort de ses parents. Et il lui avait alors conseillé d'être toujours ouvert à la discussion avec elle et d'initier régulièrement des conversations sans jugement pour qu'elle puisse exprimer ce qu'elle ressentait et qu'elle n'enferme pas ses émotions en elle.

La jeune Topaz observa le paysage qui défilait par la fenêtre et se mordilla la lèvre. Michael avait toujours ce ton sympathique et affable qui lui donnait envie de lui avouer tout ce qu'elle avait sur le cur.

-Oui … je … je sais que tu es intransigeant avec les élèves au lycée et a me fait peur. Expliqua-t-elle, mais les mots avaient du mal à sortir car elle ne savait pas vraiment comment formuler clairement sa pensée.

Michael frona les sourcils, perplexe.

-Et tu as peur que je sois dur envers toi ? Phonie, ne t'inquiète pas, je sais que tu es sérieuse et assidue, il n'y a pas de raison que tu finisses dans mon bureau. La rassura-t-il, mais elle secoua la tête et il comprit qu'il n'avait pas saisi le fond du problème.

-Non, ce n'est pas a … j'ai peur que les autres élèves s'en prennent à moi puisque je suis ta nièce. Avoua-t-elle, ce qui laissa Michael sans voix.

Il n'avait pas pensé une seule seconde que sa position pourrait affecter sa nièce d'une manière ou d'une autre. Mais il avait été proviseur depuis suffisamment longtemps à présent pour savoir que les lycéens n'avaient pas besoin de raisons très poussées pour malmener les autres, et celle-ci mettait déjà Toni dans une position délicate.

-Ecoute, je … je ne sais pas quoi te dire … Je ne vais pas changer ma faon de fonctionner juste parce que tu es là, j'ai mes habitudes et tout s'est toujours bien passé dans les lycées où je travaillais, alors … Si on t'embête, viens me le dire, j'essaierai de voir ce que je peux faire. Répondit-il, compatissant malgré tout.

Toni eut un rire amer et garda son regard rivé sur la route.

-Ouais, comme si aller me plaindre ne risquait pas d'empirer la situation … Je vais réussir à me débrouiller, ne t'inquiète pas. Rétorqua-t-elle.

Michael avala sa salive avec difficulté. Il tenait tant à sa nièce, il l'aimait inconditionnellement et il s'en voulait d'avance de savoir qu'il ne faciliterait en rien son acclimatation à ce nouvel environnement. C'était déjà à cause de lui qu'ils avaient déménagé à Riverdale. Son ancien lycée avait fermé ses portes par manque d'effectif et, comme ils vivaient sur son seul salaire, il n'avait pas pu refuser l'offre du ministère. Bien sr, il n'y était pour rien s'il avait été muté aussi loin de chez eux, mais cela n'effaait en rien son sentiment de culpabilité.

-Tu sais pertinemment que je porte assistance à tous les élèves qui se font harceler ou maltraiter, ce n'est pas un traitement de faveur. Je ne vais pas agir différemment avec toi, je veux que tu en sois persuadée, d'accord ? Affirma-t-il.

Son ton était franc et assuré, si bien que Toni ne se sentit pas de remettre ses dires en question.

-Oui Tonton. Répondit-elle à voix basse.

La journée n'avait pas encore commencé qu'elle se sentait déjà prête à retourner sous la couette pour ne pas avoir à subir cette année scolaire qu'elle redoutait tant.