Disclaimer : Les personnages, lieux fictifs, ect. tirés de l'?uvre originale sont l'entière propriété de leurs créateurs. L'histoire développée est à moi. Je ne touche pas d'argent.

Note de l'auteur: L'histoire prend place après la fin de la série et non des deux films car à l'époque où j'ai commencé à l'écrire mes souvenirs des téléfilms commen?aient à dater... Le récent regain d'activité du fandom fran?ais m'a motivée à reprendre cette histoire afin "d'apporter ma pierre à l'édifice". Ce chapitre n'est qu'une mise en contexte très courte, mais j'attends vos retours avec impatience!

Bonne lecture!


C'était un vendredi comme les autres. Assise derrière son bureau elle regardait les aiguilles de la pendule accrochée au mur poursuive leur lente course, attendant qu'elles daignent la laisser ? profiter ? d'un week-end bien mérité et qu'elles coupent court à cette introspection impromptue et déprimante qui de toute fa?on de lui apprendrait rien... mais qui lui rajouterait sans aucun doute de fastidieuses minutes de travail pour la semaine suivante.

En effet cela faisait bient?t deux mois que le métro avait explosé et depuis ce jour Miss Parker n'avait pas eu un instant à elle, enfin encore moins que d'habitude. Depuis l'explosion du métro, Le Centre n'avait eu de cesse de leur confier des affaires plus ridicules les unes que les autres… mais qui avaient l'inconvénient d'accaparer tout leur temps aux trois condisciples. Et bien qu'elle de l'avouerait pour rien au monde, les stupides jeux de pistes de Jarod et ses appels incongrus lui manquaient plus que de raison.

Jarod… Bien s?r elle savait que sa traque prendrait fin un jour ou l'autre, mais jamais elle n'avait imaginé que ?a se terminerait comme ?a. Elle avait toujours pensé qu'elle ramènerait le petit génie au Centre et qu'elle pourrait enfin quitter ce satané trou à rats, mais Jarod avait été tué par la bombe et avec lui ses derniers espoirs de liberté. Pire encore, avec le travail dont elle était accablée elle n'avait même plus le temps de chercher à venger sa mère et Tommy, ce qui était la seule chose vraiment importante à ses yeux. Comble de l'horreur, Raines avait survécu et il avait réintégré son poste un mois plus t?t... Avec un doigt en moins. Elle se consolait en songeant à son demi-frère, Ethan, qui non seulement avait réussi à s'en sortir vivant mais qui s'était qui plus est éclipsé avant que Le Centre n'arrive sur place. Elle fut tirée de ses pensées par l'arrivée d'un Broots complètement affolé qui débitait des phrases désordonnées dont elle ne comprenait pas un tra?tre mot.

Sydney – attiré par l'état d'agitation de l'informaticien – s'approcha et tenta de le calmer mais rien de ce que pouvait dire le psychiatre n'avait d'effet et Miss Parker, excédée, décrocha une gifle à Broots qui se tut immédiatement.

- ? Bon, maintenant que vous êtes calmé expliquez nous ce qui vous arrive. Et soyez bref par pitié votre voix hystérique me vrille les tympans.

- C'est… c'est Debbie, elle vient de m'appeler. Il y a un nouvel infirmier à son école qui semble particulièrement s'intéresser à elle, il lui a proposé de la ramener chez moi mais gr?ce au ciel elle a refusé. Vu sa description je suis persuadé que c'est un nettoyeur. J'ai besoin de votre aide.

- Un nettoyeur? Il y a fort à parier que cette bande de tarés congénitaux a encore mis au point un plan tordu. Vous avez vérifié les communications de Raines ?

- Et bien… à vrai dire il a installé un nouveau pare-feu et… Je ne suis pas parvenu à le pirater.

- Voilà qui est suspect en effet, intervint Sydney, d'autant plus que Lyle vient de me faire parvenir une note qui m'informe que je pars dans trois heures pour un séminaire à Washington dont je n'ai jamais entendu parler… Il va falloir que vous soyez prudents, si Debbie fait partie de leur plan il y a de grandes chances que nous soyons tous concernés.

- Dites moi Sydney, nous auriez vous caché le Sherlock Holmes qui est en vous ? Demanda t-elle d'un ton sarcastique. Bon, allez à votre fichu séminaire. Pendant ce temps je vais aller faire un petit tour du coté du bureau de Raines… Qu'est ce que vous fichez encore là ? Allez y ! Broots, débrouillez vous pour que l'asthmatique quitte son entre et retenez le le plus longtemps possible.

- Co…comment voulez vous que je fasse ?a ?

- Je n'en sais rien moi, improvisez crétin ! Mais gardez à l'esprit que vous le faites pour Debbie, peut-être que ?a vous permettra de faire fonctionner votre cerveau correctement pour une fois. J'y vais, débrouillez vous pour que la voie soit libre dans dix minutes. ?

Elle fit volte-face et partit sans lui laisser le temps de poser une autre question sur la marche à suivre.

Quelques minutes plus tard elle était installée devant un ordinateur qui s'obstinait à lui réclamer un mot de passe qu'elle ne connaissait pas et l'idée de réduire en bouillie cette machine infernale la démangeait de plus en plus. Prenant une grande inspiration elle s'apprêtait à saisir une énième proposition quand un bruit de froissement la fit se retourner vivement, arme au point. Elle mit quelques instants à réaliser que c'était Angelo qui marmonnait comme à son habitude des paroles incompréhensibles pour le commun des mortel. Soudain il lui attrapa les épaules et dit d'une voix inquiète.

- ? Mademoiselle Parker pas pouvoir aider petite fille seule. Elle doit l'aider à partir. Si être toute seule petite fille être triste. Doit aider à partir. Vite.

- Qu'est ce que tu veux dire Angelo ? Qui est-ce que je dois aider à partir ? Dis moi. ?

L'écartant de son chemin d'un mouvement de bras il s'approcha de l'ordinateur de Raines et pianota quelques caractères, faisant appara?tre un écran de contr?le sur lequel plusieurs caméras diffusaient des images en direct. Il en sélectionna une et s'effa?a, offrant ainsi au regard de Miss Parker la vue d'une cellule et de son occupant. Stupéfaite, elle fixa la vidéo surveillance durant de longues secondes avant de prononcer dans un souffle, presque comme une prière.

- ? Jarod. ?